Actualités Analyse des marchés financiers


La fin de l’année est à l’image de ce que l’on a déjà vécu en 2020. Incertitudes sanitaire, politique et économique rythment les jours et le comportement des investisseurs.
Et, si la crise du premier semestre 2020 a été mondiale et relativement uniforme, la situation est aujourd’hui différente, tant les continents ne sont désormais plus sur un pied d’égalité.

 

En Europe, les mesures de reconfinement prises par les gouvernements, face à la recrudescence du virus, assombrissent l’avenir de l’économie : baisse d’activité, envolée des dettes… Le véritable impact de la Covid-19 est difficilement mesurable à terme et attise la fébrilité des investisseurs. Au sein même de l’Europe, tous les pays ne vivent pas la deuxième vague avec la même intensité. Malgré tout, la Banque Centrale Européenne a renouvelé son soutien à l’économie en renforçant des mesures adoptées dès le printemps : taux bas, plans d’achats d’actifs massifs et plans de financements avantageux. 

 

Enfin, si la pandémie et ses conséquences économiques continueront de concentrer l’attention des investisseurs durant les prochains mois, l’issue du Brexit, toujours incertaine, demeure elle aussi un sujet d’inquiétude pour l’avenir du vieux continent.

 

Aux Etats-Unis, l’attention était concentrée ces dernières semaines sur les élections présidentielles. Après cinq jours d’attente et d’incertitude, le démocrate Joe Biden est déclaré vainqueur. Les acteurs financiers aspirent désormais à plus de stabilité, rassurés par une politique qui s’annonce équilibrée si, comme cela semble se profiler, les républicains conservent le Sénat. C’est d’ailleurs, ce scénario qui a porté les marchés, avant même l’annonce officielle de la victoire de Joe Biden ! Les investisseurs étant soulagés d’un partage du pouvoir, qui devrait empêcher toute augmentation importante d’impôts ou durcissement des réglementations.

 

Pour autant, la fin de l’année pourrait bien encore réserver son lot de surprises outre-Atlantique… Donald Trump se refusant pour l’instant de reconnaître sa défaite et se déclarant prêt à contester les résultats devant les tribunaux. Si les marchés sont désormais habitués aux déclarations et tweets provocateurs du président américain, les rebondissements pourraient encore se traduire par de nouveaux mouvements erratiques en bourse.
A cela s’ajoute la situation sanitaire qui se détériore fortement aux Etats-Unis, avec de nouveaux records de contaminations. L’accord tant attendu d’un nouveau plan de relance budgétaire américain semblant s’éloigner, les regards se tournent une fois encore vers la Réserve Fédérale Américaine qui ne devrait pas décevoir.

 

L’Asie, quant à elle, résiste mieux que les autres continents, avec la confirmation d’une reprise soutenue en Chine. Parvenant à rester à l’écart d’une reprise de la pandémie, elle est pour l’instant le grand vainqueur de l’année en termes de croissance.

 

A l’instar des continents et des pays, les résultats des entreprises sont, eux aussi, très variables d’un secteur à l’autre. Certaines dépassent les attentes et voient leur cours s’envoler, d’autres s’enfoncent au gré de la pandémie.

 

Encore une fois, l’évolution de la pandémie, les avancées dans le traitement et la recherche d’un vaccin, restent déterminantes pour la situation économique mondiale. Si les bourses américaines et asiatiques ont jusque-là bien résisté, l’Europe est nettement plus en retard, avec un recul conséquent depuis le début de l’année. 


Cependant, cette situation est également synonyme d’opportunités sur les marchés : du côté des actions, certaines valeurs disposent d’un potentiel de rebond conséquent et, du côté des taux, des points d’entrée intéressants peuvent se créer au moindre épisode de stress. 
Afin de se réinvestir le moment venu, de nombreux gérants disposent de poches de liquidités au sein de leurs portefeuilles. Parallèlement, les marchés continueront de réagir vigoureusement aux annonces liées à l’arrivée d’un vaccin contre le coronavirus.

 

Nos recommandations : 

  • Maintenir une vision de long-terme ;
  • Veiller à toujours réaliser des investissements progressifs quand cela est possible, afin de lisser les points d’entrée. Cela est d’autant plus important lorsque les marchés sont susceptibles d’être volatils ;
  • Et privilégier la diversification afin de bénéficier d’allocations plus résistantes.

 


Nos conseillers UFF se tiennent à votre disposition pour répondre à vos questions et vous accompagnent dans une stratégie de long terme en adéquation avec vos besoins.


Nous continuerons de vous tenir informés des prochaines évolutions sur les marchés financiers. 

 

Rédaction : le 09 novembre 2020



Stéphanie Allory
Directrice de l'Offre Financière et des Etudes Patrimoniales

Directrice de l’Offre Financière depuis 2018 et du département des études patrimoniales depuis 2020.
Stéphanie Allory débute sa carrière chez OK Assurances (AGF Assurances) en 2001. Elle intègre Oradea Vie en 2002 où elle est successivement Chargée de développement CGPI et Responsable du développement grands comptes. En 2012, elle intègre SOGECAP en tant que Responsable des relations avec SG Private Banking au sein de l’Ingénierie Patrimoniale, avant de revenir Responsable du marketing épargne.