Actualités Flash info - Analyse des marchés financiers : les impacts de la crise ukrainienne.


Dans ce contexte inédit, l’UFF se tient plus que jamais à vos côtés pour vous informer des impacts de la crise actuelle sur l’économie et les marchés financiers.


Retrouvez dans ce « flash info marchés », un rappel des faits, un point macroéconomique sur le conflit opposant la Russie à l’Ukraine et des conseils pour adapter au mieux vos stratégies d’investissement.


Rappel des faits


Le 24 février 2022, Vladimir Poutine a donné l’ordre à ses troupes d’attaquer l’Ukraine. Depuis, le conflit s’intensifie de jour en jour. Les combats se poursuivent près de la capitale et dans la plupart des grandes villes du pays. 


Aujourd’hui, près d’un million d’Ukrainiens ont quitté le pays. Ce conflit, qui pourrait selon les observateurs durer dans le temps, inquiète les gouvernements mondiaux. Tous demandent un cessez-le-feu immédiat.


En attendant, l’Europe et d’autres pays dont les USA, organisent et amplifient les sanctions économiques envers la Russie et ses personnalités publiques. 


L’aide humanitaire s’active également et l’ONU annonce avoir recueilli plus de 1,5 milliard de dollars en faveur de l’Ukraine.
 


Ce qu’il faut retenir


Marchés : déjà nerveux en ce début d’année, les marchés financiers ont baissé depuis l’annonce de la crise en Ukraine. Ils évoluent dorénavant au gré de ce conflit et de ses potentielles retombées économiques. Il est important de noter que nous ne constatons pas à ce jour, d’affolement sur les marchés.

 

Énergie & matières premières : nous observons de fortes tensions sur les prix de l’énergie et des matières premières. Notamment sur le gaz et le pétrole, dont le prix vient d’atteindre un sommet jamais vu depuis 2011 : 115$ le baril (03/03/2022). Ces tensions risquent d’être durables dans le temps, du fait des sanctions prises par la communauté internationale. La dépendance au gaz russe de certains pays d’Europe (Allemagne notamment) risque de peser sur la croissance de la zone euro. De plus, les matières premières agricoles subissent elles aussi d’importantes évolutions de prix. Le blé, dont la Russie est le premier exportateur mondial, a vu son cours s’envoler.

 

Inflation : les experts anticipent une hausse de l’inflation. Les augmentations significatives du prix des matières premières vont directement impacter les consommateurs et les entreprises.

 

Taux : les banques centrales sont à la manœuvre pour limiter au maximum les impacts du conflit sur l’économie mondiale. Nous anticipons un potentiel ralentissement, voire un report, de la hausse des taux. Dans son discours du 02/03/2022, le président Emmanuel Macron a d’ailleurs repris la formule utilisée pendant la crise sanitaire du « quoi qu’il en coûte ».
 


Quels impacts pour les marchés financiers et l’économie mondiale ?


Les premiers impacts de ce conflit seront très certainement observés en Russie. En effet, les sanctions économiques occidentales ciblant la Russie ont fait plonger le pays dans une importante crise financière. Première conséquence tangible des sanctions, la Banque centrale européenne a constaté lundi (28/02/2022) la « faillite ou faillite probable » de la filiale européenne de la banque russe Sberbank, qui compte parmi les plus grandes du pays. Le rouble a chuté de 30 % face au dollar. Forcée de réagir, la banque centrale russe a doublé son taux d’intérêt, passant de 9,5 % à 20 %. Elle a aussi suspendu les cotations sur les actions et les options à Moscou. Son indice phare avait déjà perdu 41,3% depuis le 1er janvier.


Les places boursières européennes sont également touchées mais de façon modérée. L’EuroStoxx 50 a chuté jeudi 24 février de 3,6%, puis a repris 3,7% vendredi, pour ensuite baisser de nouveau lors des séances du lundi 28 février et du mardi 1er mars (-1,2%, puis -4,0 %). On constate que les bourses européennes évoluent en fonction du contexte géopolitique en Ukraine.


Enfin, on notera un point d’attention sur les coûts des matières premières. Bien évidemment, le gaz ainsi que le pétrole se sont envolés à la hausse. Cette hausse risque d’être durable. L’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) a d’ailleurs indiqué qu’elle n’augmenterait pas la production de barils à la suite du conflit, laissant planer l’ombre d’un baril proche des 120$ dans les semaines à venir. Pour les matières premières agricoles, même constat, la Russie étant le premier exportateur de blé dans le monde. Les sanctions vont donc naturellement faire augmenter les coûts de production des entreprises françaises utilisant du blé. Notamment les entreprises œuvrant dans l’industrie agroalimentaire.


On ne peut prédire avec exactitude l’ensemble des secteurs qui seront impactés à court ou long terme par cette crise inédite. Nous resterons, durant toute la durée du conflit, pleinement mobilisés afin de vous communiquer les éventuels impacts économiques supplémentaires.


Quelques conseils à appliquer lors d’une crise


Eviter les décisions hâtives 

Nous ne connaissons pas tous les impacts de ce conflit et il est préférable aujourd’hui de ne pas engager de mouvements brusques qui pourraient être préjudiciables. 

 

Conserver une diversification optimale de son portefeuille  

Lors de crise majeure, il est indispensable d’avoir un portefeuille bien diversifié. Cela permet de lisser le risque mais également de se prémunir en cas d’aléas du marché. Rappelons que la formule « Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier » est l’expression favorite des gestionnaires de patrimoine !

 

Opter pour l’investissement programmé 

Le retour de la volatilité offrira des opportunités de marché. L’investissement programmé permet de lisser son risque tout en profitant pleinement des points d’entrée.

 


 

L’UFF œuvre chaque jour, avec ses partenaires gérants, pour anticiper et amortir les impacts de cette crise sur notre gamme de fonds. L’ensemble de nos conseillers reste, comme à son habitude, à votre entière disposition.

 

Achevé de rédiger le 04/03/2022. Les informations contenues dans cet article sont susceptibles d’évoluer dans le temps. Ce document ne constitue pas un conseil en investissement.