Vidéos pédagogiques Faut-il privilégier l'assurance vie ou le PER ? (Keep In Touch #25)


Valérie Bentz, Responsable du Département des études patrimoniales de l'UFF, répond à vos questions sur le Plan d'Epargne Retraite en vidéo, dans ce 25e épisode de Keep In Touch !

 

Au sommaire de cet épisode : 

 

  • J’hésite entre l’assurance vie et le PER, lequel faut-il choisir ?
  • Qu’adviendra-t-il de mes capitaux, si je viens à disparaître avant d’en avoir profité ?



Question 1 : J’hésite entre l’assurance vie et le PER, lequel faut-il choisir ?
@AdrienH

 

L’enveloppe du PER est composée de solutions destinées à préparer sa retraite. Les capitaux resteront bloqués jusqu’à l’âge légal de départ à la retraite, soit 64 ans, sauf en cas d’accident de la vie ou d’acquisition de votre résidence principale.


Par conséquent, si vous souhaitez conserver la totale disponibilité des fonds placés, la bonne réponse est l’assurance vie.

 

En revanche, si vous détenez suffisamment de liquidités par ailleurs, et que vous êtes imposable, il est probable que la bonne solution soit le PERin. 

 

Vous pourrez ainsi déduire de vos revenus imposables les versements que vous effectuerez, dans la limite des plafonds autorisés. 


Plus votre taux marginal d'imposition (TMI) sera élevé et plus votre économie d’impôt le sera aussi.

 

Attention : dès que vous serez définitivement à la retraite, l’avantage fiscal sera très limité. Il peut alors s’avérer judicieux de privilégier l’assurance vie.

 

Question 2 : Qu’adviendra-t-il de mes capitaux, si je viens à disparaître avant d’en avoir profité ?
@OlivierD

 

En cas de décès, si vous avez désigné votre conjoint ou votre partenaire de PACS comme bénéficiaire, les capitaux décès issus du PERin assurantiel lui seront versés sans aucune fiscalité au même titre que les capitaux décès qui seraient issus de l’assurance vie.


En revanche, les capitaux décès seront versés avec un avantage fiscal complémentaire : les prélèvements sociaux ne sont pas dus sur le PERin, soit un avantage de 17,2% sur les gains du contrat par rapport à l’assurance vie.


Toutefois, si le bénéficiaire désigné n’est ni le conjoint, ni le partenaire de PACS, à partir de l’âge de 70 ans, l’intégralité des capitaux décès sera réintégrée à la succession après un abattement de 30 500 € commun à celui de l’assurance vie.


En résumé, le PERin est généralement la bonne solution, si vous êtes toujours en activité !


Keep In touch et à bientôt !


Valérie Bentz
Responsable du Département des Etudes Patrimoniales

Valérie Bentz débute sa carrière comme Inspecteur général chez Allianz France en charge des pôles patrimoniaux. Elle intègre la direction de la distribution d'Axa en 2008 pour y développer le métier de conseiller en gestion de patrimoine. En 2011, Valérie Bentz rejoint l'UFF en tant que Directeur d'agence en région Ile-de-France Nord. Depuis 2017, elle est Responsable du département des études patrimoniales.