Actualités Comment protéger son enfant handicapé en assurant une transmission équitable ?

Permettre à un enfant handicapé de subvenir à ses besoins en cas de décès des parents, reste une préoccupation majeure.

Doit-on privilégier un enfant handicapé au sein d’une fratrie ?
La meilleure solution n’est pas forcément d’avantager l’enfant handicapé.
En effet, une personne en situation de handicap, qui n’a pas la capacité d’exercer une activité professionnelle, peut bénéficier d’allocations. 
Certaines aides, notamment dans le cadre du financement d’instituts spécialisés, peuvent être récupérées en cas de changement de situation financière du bénéficiaire, en cas d’héritages, de donations, ou encore au moment du décès de la personne concernée. C’est pourquoi, dans ces conditions, il est parfois plus judicieux d’avantager les autres enfants. Charge à eux ensuite, de compenser les besoins de leur frère ou sœur handicapé(e). 

La distribution des revenus complémentaires à un enfant handicapé peut également entraîner une diminution des prestations accordées sous condition de ressources, comme l’AAH (allocation adulte handicapé) ou la PCH (prestation de compensation du handicap). Il est donc souvent préférable de choisir des placements à capitalisation.

Quelles que soient votre situation et vos attentes, nos conseillers UFF sont à votre écoute pour vous accompagner et simplifier vos démarches.

Tribune de Valérie Bentz, Responsable du département des études patrimoniales à l'UFF, publiée dans Le Monde le 24 juin 2018. Cliquez ici pour voir l'article.